11févr.2018
Topographie du gouffre des Tillots
Article publié par A. GUILLON le vendredi 23 février 2018.Selon Henri Terrier, l'un des découvreurs, une topographie du gouffre des Tillots aurait été levée par Thierry Orgel, alors membre de Yonne Spéléo, mais elle n'aurait pas été reportée. Il était donc nécessaire de faire de nouveaux relevés afin de disposer d'un document plus fiable que le croquis de mémoire dressé par Alain Guillon en 2012.
Surprise désagréable : la grille sécurisée en octobre dernier a été malmenée par des machines agricoles. la grille et la charnière sont tordues. La chaîne est toujours en place. C'est l'occasion d'essayer les doubles des clés, qui refuseront d'ouvrir le cadenas. Heureusement, nous avons les originaux.
Nous effectuons les relevés en descendant. Les dernières périodes très pluvieuses ont laissé des traces d'écoulements. Aujourd'hui, ceux-ci ont cessé. Nous ne retrouvons que quelques ruissellements vers le fond. Nous serons arrêtés au même endroit que lors de ma visite de 2012. Il semble que le gouffre n'ait pas évolué depuis cette date. Ainsi, nous ne pouvons accéder aux salles terminales figurant dans la description rédigée par Yonne-Spéléo. Leur accès est obturé par des pierres qu'il faudrait déplacer pour poursuivre.
Anecdote : Jean-Baptiste, qui avait participé aux travaux de désobstruction, raconte que lors d'une séance, alors que l'équipe était au fond, un énorme orage avait éclaté en surface et, en quelques minutes, un torrent s'était déversé sur eux. L'équipe s'était précipitée dehors et était ressortie en un temps record. Il faut dire que c'était avant la pose des anneaux de puits, alors que le puits d'accès ressemblait à un grand entonnoir, forme idéale pour collecter les précipitations. Aujourd'hui, les eaux de pluie s'étendent d'abord sur le terrain avant d'atteindre le niveau suffisant pour ruisseler dans le puits.
Surprise désagréable : la grille sécurisée en octobre dernier a été malmenée par des machines agricoles. la grille et la charnière sont tordues. La chaîne est toujours en place. C'est l'occasion d'essayer les doubles des clés, qui refuseront d'ouvrir le cadenas. Heureusement, nous avons les originaux.
Nous effectuons les relevés en descendant. Les dernières périodes très pluvieuses ont laissé des traces d'écoulements. Aujourd'hui, ceux-ci ont cessé. Nous ne retrouvons que quelques ruissellements vers le fond. Nous serons arrêtés au même endroit que lors de ma visite de 2012. Il semble que le gouffre n'ait pas évolué depuis cette date. Ainsi, nous ne pouvons accéder aux salles terminales figurant dans la description rédigée par Yonne-Spéléo. Leur accès est obturé par des pierres qu'il faudrait déplacer pour poursuivre.
Anecdote : Jean-Baptiste, qui avait participé aux travaux de désobstruction, raconte que lors d'une séance, alors que l'équipe était au fond, un énorme orage avait éclaté en surface et, en quelques minutes, un torrent s'était déversé sur eux. L'équipe s'était précipitée dehors et était ressortie en un temps record. Il faut dire que c'était avant la pose des anneaux de puits, alors que le puits d'accès ressemblait à un grand entonnoir, forme idéale pour collecter les précipitations. Aujourd'hui, les eaux de pluie s'étendent d'abord sur le terrain avant d'atteindre le niveau suffisant pour ruisseler dans le puits.
