Activités du Spéléo-Club de Chablis

Quelques activités, parmi tant d'autres, du Spéléo-Club de Chablis.
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Pierre Saint- Martin - Salle de la Verna

Article publié par L. OFFREDO le mercredi 11 juin 2025.

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Sur une initiative de Jean-Marc, la Pierre Saint-Martin était au programme de ce beau week-end de l'Ascension.

Rendez-vous à Dijon, devant le domicile de Sosso (qui ne sera pas de la partie) à 6h00 du matin le jeudi, nous sommes 14 à nous répartir entre un minibus 9 places loué pour l'occasion et le Pick up de Jean-Marc.
Le trajet est long, 12h00, agrémenté de bonnes pauses, mais dans la bonne humeur et on en profite pour refaire l'histoire de la spéléo Cote d'Orienne avec Jean-Marc et Cosimo en voiture.

Nous arrivons à Saint-Engrâce en fin de journée où nous retrouvons les Clément, et Clément. Il fait chaud et lourd.

Le lendemain, c'est le grand jour, salle de la Verna par le tunnel EDF, objectif base du Puits Lépineux.
Nous serons 21, dont 4 4 Nivernibous qui nous rejoindrons à l'entrée (voir photo de groupe à l'entrée du tunnel).

Le tunnel fait environ 700m, et le courant d'air est toujours aussi impressionnant.

Une fois arrivés dans la salle, on ne voit rien tellement c'est grand et noir. Nous attendrons l'arrivée du groupe touristique pour apprécier le volume à la faveur des éclairages en place. C'est littéralement gigantesque : des mannequins en combi texair parsèment la salle afin de donner un élément d'échelle.
La Galerie Aranzadi apparait toute petite !
Nous remontons la rivière de la Pierre, passons le barrage et crapahutons. Le terme est bien approprié, tellement les volumes sont immenses : on escalade des blocs qu'on redescend, on a parfois du mal à s'orienter.
A la pause casse-croûte, une partie de l'équipe décide de faire demi-tour et le reste poursuit.

L'équipe de pointe atteint la salle Lépineux et la base du Puits Lépineux, et se recueille sur les vestiges de l'accident de Marcel Loubens en 1951 vers 16H00.
Environ 300 M de dénivelés (sans compter les montagnes russes) et ~ 8km aller-retour

Nous faisons demi-tour et nous sortirons vers 19h30.
Une belle sortie.

Nous nous retrouvons autour d'un verre de l'amitié à Saint-Engrâce.

Le Lendemain, montée sur le Lapiaz pour voir l'entrée du Puits Lépineux (côté Espagnol), puis redescente sur Arrette, enfin, rando jusqu'à la Passerelle d'Holzarte.

Le dimanche, départ à 7H00 pour rejoindre Dijon.

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Rivière souterraine de la Diau et randonnées

Article publié par B. BOUCHARD le jeudi 05 juin 2025.

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Nous avions prévu de passer les 4 jours du week-end de l'ascension en Haute-Savoie. Vu les prévisions météo à moyenne échéance, nous avons préféré un gîte au camping, et croisé les doigts pour ne pas trop subir la pluie.
Si l'arrivée sur place le mercredi soir s'est faite sous une pluie continue, nous avons eu la chance de vivre les 3 jours suivants au sec, avec des températures records ! Retour de la pluie dès le samedi soir .
Premier jour, remise en forme : nous partons à Sous-Dîne (2000 m d'altitude), en partant du plateau des Glières : 18 km et près de 1100 m de dénivelé cumulé. Effectivement, ça monte (col de Spee), ça redescend bien raide, puis ça remonte (Sous-Dine), ça redescend et il faut encore remonter plus de 300 m de dénivelé pour retrouver la voiture. A part Julius qui trouve tout facile, ça ronchonne un peu dans la petite troupe. Il nous faudra 8h00 pour faire le périple. Retour au gîte, apéro et barbecue pour se remonter le moral.
Le lendemain, départ pour la Diau. Le GPS nous trouve un raccourci pour rejoindre la grotte, en nous faisant traverser le plateau des Glières en voiture. Pas top.
Après 20 mn de marche d'approche, nous arrivons devant le porche. Nous mettons de suite la néoprène et partons faire notre visite. Pas de grosses difficultés au début. Nous équipons la vire du Dr Favre. Pour le reste, la présence de chaines et d'échelles facilite la visite. Nous connaissons bien les galeries d'entrée, ce qui fait que nous atteignons assez rapidement la soufflerie. Juste avant, nous consultons l'échelle de niveau d'eau : il est recommandé de ne pas s'engager si le niveau dépasse les 25 cm. Tout va bien, il y a moins de 20 cm. Nous continuons donc. Avec la chaleur extérieure, le courant d'air de la soufflerie est particulièrement sensible et n'invite pas à trainer dans cette partie. Nous arrivons enfin à l'embarcadère : nous commençons à remonter la rivière : alternance de rapides, de bassins d'eau, de cascades qu'il faut escalader. La néoprène est bien appréciée dans l'eau froide (on s'immerge jusqu'à la poitrine). Nous dépassons la cascade Trémeau, puis le Grand Lac. Avant la voûte basse, sur un endroit sec, nous cassons la croûte et décidons de faire demi-tour.
La descente de la rivière est plus rapide (il y a quand même pas mal de courant et d'eau par endroit), et ressortons en début d'après-midi. Nous pique-niquons au soleil, prenons un café près des voitures. Il faut déjà rentrer. Un nouveau barbecue nous attend.
Le lendemain matin, départ vers le col des Aravis pour faire la via ferrata d'Yves Collet-Villard : 700 m de long, 350 m de dénivelé. Il y a au moins 2 groupes devant nous, il y en aura d'autres derrière. Via ferrata avec de belles vues sur la montagne, pas trop difficile.
Cette fois, nous serons de retour au gîte en milieu d'après-midi. Il est déjà temps de penser à ranger.
Super week-end, bien intense où nous nous sommes tous régalés !

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