Activités du Spéléo-Club de Chablis

Quelques activités, parmi tant d'autres, du Spéléo-Club de Chablis.
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Grande vire des Fauvettes

Article publié par L. OFFREDO le lundi 26 mai 2025.

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En rentrant du week-end formation j'ai fait un crochet par le viaduc des Fauvettes pour aider Franck et son équipe à déséquiper le Viaduc.

70 participants cette année, très bon moment pour les participants et organisateurs.

Kro

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Week-end vélo bivouac carrière (Oise)

Article publié par B. BOUCHARD le vendredi 23 mai 2025.

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C'est au cours d'une discussion lors de la journée gymnase à Chablis que nous avions évoqué l'idée d'aller faire un tour le vélo sous terre.
Notre choix se porta rapidement sur St Leu d'Esserent dans l'Oise où se trouve la carrière du Couvent. Une grande carrière d'une cinquantaine d'hectares riche en histoire, le lieu idéal pour faire chauffer les pédaliers de découverte en découverte. Et puis, comme c'est pas la porte d'à côté, on s'est dit que ça serait pratique et encore plus fun de dormir dans la carrière.
Le hasard faisant parfois bien les choses, Fréderic Besset, Maire de la ville, se trouve être le fils de Claude Besset, membre historique du club. Bruno est mis en contact avec le propriétaire de la carrière qui nous donne son autorisation, tous les feux sont au vert !

Le rendez-vous est donc donné ce samedi à 17h à la mairie. Nous sommes accueillis par Monsieur le Maire, son épouse et Claude Besset avec qui nous discutons de la carrière et notre escapade à venir. S'en suit une visite de l'abbatiale qui surplombe la mairie. A notre grande surprise, des soldats de la Wehrmacht ont investi les alentours avec quelques animations fort intéressantes. L'occasion inattendue de découvrir les techniques de communication et les armements de la Seconde Guerre mondiale. Tout à fait dans le thème de notre expédition ! L'heure tourne, nous saluons nos hôtes et prenons la direction de la carrière...

Nous garons nos véhicules à proximité du Lidl, nous équipons et chevauchons nos vélos. La carrière se trouve à quelques centaines de mètres. Première suée dans la montée, nous sommes chargés comme des mules ! Nous arrivons enfin devant le cavage, la logistique s'organise : 11 vélos et nos fardeaux à passer par-dessus un énorme merlon de terre, puis à travers une vieille porte métallique éventrée. L'affaire est rondement menée, tout est à l'intérieur en un temps record !

Il faut dans un premier temps trouver un coin bivouac pour nous délester de nos sacs. Nous tentons notre chance au fond de la carrière dans les quartiers modernes. Première crevaison ! Bruno est à plat... Tandis qu'une partie de l'équipe s'affaire à réparer la roue, Geoffrey et moi partons prospecter les galeries alentour. C'est globalement crasseux et souvent encombré de déchets d'exploitation. La roue réparée, nous repartons tenter notre chance dans un autre secteur qui nous parait plus accueillant. Notre camp de base est trouvé ! Les couchages sont installés. Il est déjà 20 heures, nous improvisons un coin repas avec quelques blocs en guise de sièges, une petite table, quelques bougies et guirlandes. Nous refaisons le plein d'énergie dans une ambiance conviviale avant de nous lancer pour une première visite.

La carrière est composée de trois secteurs :
La "Masse Allemande", où s'était installée au début 1940 une usine aéronautique française spécialisée dans la fabrication de fuselages de bombardiers LEO45. Ce secteur fut ensuite largement réaménagé et occupé par l'armée allemande qui s'en servit de base arrière pour l'assemblage et le stockage des missiles V1, avant de les acheminer vers les rampes de lancement du nord de la France. Cette activité donna lieu à de lourds bombardements alliés qui ne parvinrent pas à endommager la carrière.
La "Masse Saint-Christophe", secteur d'origine épargné par les aménagements allemands où subsistent les vertiges de deux belles champignonnières.
La "Masse d'Or", située dans les quartiers les plus éloignés. Son nom fait probablement référence à la couleur dorée de la pierre de Saint-Leu. Ce secteur représente à lui seul près de la moitié de surface de la carrière. La pierre y était exploitée industriellement jusque dans les années 1970, laissant des galeries aux volumes colossaux.

Nous partons donc pour une visite digestive de ce dernier secteur. Au programme de la soirée : de belles inscriptions, une rampe de skate à l'origine indéterminée, des squats de cataphiles, l'Auberge des Taupes, l'atelier des carriers, un camion de champignonniste, la roue de Bruno qui déconne, une scie circulaire sortie d'un film douteux, les galeries cathédrales du bout du monde et la DS de Fantômas (j'en oublie sûrement). Minuit approchant, nous retournons au camp de base. L'équipe s'endort petit à petit, bercée par le chant des gouttelettes et les doux ronflements de Thomas.

Il est presque 9 heures lorsque le camp reprend vie. Malheureusement, Loïc n'est pas au top et préfère écourter la sortie... De son côté, Bruno se lance dans un regonflage de sa roue qui ne semble plus fuir. Mais celle-ci explose soudainement dans un vacarme assourdissant ! Pas de chambre à air de rechange. Bruno se retrouve piéton... La journée commence bien !

C'est donc une équipe réduite de 9 qui part pour une visite de la Masse Saint-Christophe, tandis que Bruno se lance en direction des champignonnières à pieds, topographie à la main. Nous découvrons en chemin un second camion de champignonniste en meilleur état que celui de la veille, quelques inscriptions, puis arrivons dans une première champignonnière. L'air y est plus sec et les milliers de sacs de culture laissés au sol rendent l'acoustique des lieux plus chaleureux. La balade à vélo dans les petites allées entourées de sacs est plutôt agréable. Le fond de la champignonnière est riche en inscriptions. Nous restons sur place quelque temps pour que Geoffrey puisse prendre des photos des belles et interminables rangées de sacs. Nous nous dirigeons ensuite vers la seconde champignonnière, passons voir quelques cheminées d'aération et un puits carré de communication vers un petit niveau supérieur (à priori en très mauvais état). La cordelette laissée sur place ne nous inspire pas confiance et décidons de ne pas nous y aventurer. S'en suit une petite pêche aux fossiles dans un effondrement. La matinée se termine avec la visite du quartier allemand, constitué d'une succession de salles maçonnées et finissant sur un énorme fontis débouchant à la surface et baigné de lumière naturelle.

Nous retrouvons Bruno au camp de base. Dernier repas. Puis nous prenons la direction de la sortie. Nos fardeaux sont un peu plus légers, mais semblent toujours aussi lourds ! Nous serons restés 19 heures sous terre et aurons parcouru un peu plus de 12 km.

Nicolas.

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Balade dans le Vau de bouche : grotte des blaireaux

Article publié par B. BOUCHARD le samedi 10 mai 2025.
Coup de fil de Geoffrey à midi : vous êtes dispo cette après-midi ? Qu'est-ce qu'on peut faire.
Je propose le Vau de Bouche pour revoir la grotte des blaireaux, grotte des cocons.
Et c'est parti.
Nous nous retrouvons à 3 vers 15h00 au lavoir de Voutenay, et partons dans le Vau de Bouche jusqu'à ce qu'on puisse le traverser (une sorte de digue en béton). Nous longeons le ru en rive droite sur 1500 m, et nous ne trouvons pas le trou de suite. Nous crapahutons dans les rochers aujourd'hui bien recouverts de végétation et encombrés d'arbres morts. Enfin, on finit par retrouver la grotte du crâne, la grotte des cocons et, en dessous, la grotte des blaireaux.
Je m'habille et me glisse à plat ventre dans le boyau que je n'ai pas revu depuis près de 40 ans. Pas trop difficile : je me retrouve rapidement à quatre pattes. Puis il faut à nouveau se baisser devant un gros caillou. « Autrefois », j'étais passé derrière pour ramper dans un laminoir trop bas dans lequel il est difficile de se contorsionner.
Il faudrait dégager le caillou et gratter un peu pour avoir un meilleur rendu d'une suite potentiel.
Geoffrey demande si son prochain stage CPT pourrait être alors utile... à voir.
Pour une future désobstruction, il faut prévoir a minima le marteau burineur, voire les éclateurs de roches, voire plus. A noter que la grotte du crâne, située environ 50 m plus en aval pourrait, en parallèle, faire l'objet également d'une désobstruction.

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Carrières de Plessis St Jean

Article publié par N. LE GARLANTEZEC le lundi 05 mai 2025.

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Le rendez-vous est donné au banc qui surplombe le vallon de la Couée. Après une petite marche nous arrivons à proximité de la carrière. Les souvenirs sont flous, il nous aura fallu tourner un peu dans une végétation bien fournie avant de trouver le puits caché sous quelques vieilles tôles.
Bruno et Thomas installent la corde. Freddy s'élance la première, suivie de Julius, Thomas, moi et enfin Bruno.
Je m'arrête au niveau de la mezzanine, à mi hauteur, pour prendre quelques photos tandis que les autres descendent jusqu'au fond.
La carrière est composée d'une unique salle verticale d'une quarantaine de mètres. Les hauteurs sont vertigineuses avec des escaliers taillés en pleine masse très esthétiques.
Deux petits boyaux permettent de relier d'autres carrières voisines. L'une est comblée, l'autre effondrée sert désormais de décharge à ciel ouvert... C'est par cette dernière que Julius, Thomas et moi décidons de sortir. Freddy et Bruno préfèreront la corde.
Nous passons jeter un oeil à la "poubelle géante", une carrière aux volumes incroyables que nous avions visité avec Thomas il y a de nombreuses années. Mais la quantité de déchets et l'odeur répugnante qui s'en dégage nous dissuade définivement d'y jeter la moindre corde. Nous croisons Jérôme, Adrien et Kleden venus pour une visite de rattrapage. Nous papotons quelques temps avant de nous quitter.

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Trou de la Banane - mesures

Article publié par O. WILLEFERT le vendredi 02 mai 2025.

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Nous profitons de la température particulièrement élevée pour le mois de mai (annoncé 28°C) pour réaliser une mesure aéraulique complémentaire.
Celle-ci devrait permettre de calculer plus précisément l'altitude de l'entrée inférieure inconnue, et d'établir un profil type de la cavité.
La température sur site est de 25.3°C, et le delta de pression intérieur - extérieur est de -9.6 Pa.

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Désob à Festigny - Grotte Poplin

Article publié par O. WILLEFERT le vendredi 02 mai 2025.

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Nous nous retrouvons au départ du chemin forestier en mauvais état. Il n'a pas été entretenu et est quelque peu envahi par la végétation. Nous prenons le 4x4 de Nico pour nous rendre à la Roche Belin.
Nous trouvons rapidement le laminoir d'entrée du trou décrit par Poplin, effectivement à la même altimétrie et à un peu plus de 20 mètres de la Roche Belin.
Un talus devant le laminoir ne permet pas une bonne visibilité, et la cavité est habitée par une bande de blaireaux vu les traces bien marquées et la présence de mousse fraîche.
Nous creusons une tranchée dans le talus pour une meilleure accessibilité, puis attaquons le creusement d'un tunnel sous la voûte, dans une épaisse couche de fumier de blaireau bien odorante.
Après 5 à 6 mètres de tunnel, nous buttons sur le plafond qui plonge. Pas trace de suite bien nette, et pas de salle de 8 mètres de diamètre en vue...
Peut-être faut-il prévoir de creuser en suivant la descente du plafond (décrochement ponctuel ?).
Olivier et Loïc passent par le lavoir de Courson pour faire un peu de nettoyage.

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Découverte de la spéléo à Voutenay

Article publié par B. BOUCHARD le dimanche 04 mai 2025.

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Journée découverte de la spéléologie et du monde souterrain pour Morgane et Albane, les deux jeunes enfants d'Alexandre.
Après nous être donné rendez-vous à Auxerre, nous partons tous les 4 vers Voutenay-sur-Cure. Avec quelques nouveaux chemins tracé par les bûcherons, et après une année 2024 bien humide et un début de printemps 2025 bien chaud qui ont favorisé la pousse de la végétation, les lieux ont presque changé. Le sentier, habituellement très visible, et qui descend vers les 2 entrées de la grotte, est moins visibles qu'autrefois.
Une fois devant le porche de l'entrée inférieure, nous nous glissons à 4 pattes et plat ventre. Les casques de Morgane et Albane sont un peu grand de petites têtes et tiennent de travers, mais ce n'est pas trop gênant dans les galeries basses. Au niveau du bas du premier puits, quelques chauves-souris virevoltent dans les plafonds.
Nous continuons notre périple jusqu'à la salle finale, où nous nous faufilons dans quelques boyaux annexes. Après quelques explications sur les stalactites et stalagmites, il est temps de faire demi-tour, toujours à 4 pattes ou à plat ventre.
Dehors le soleil est radieux et chaud pour la saison. Retour à la maison avec plein de petits souvenirs dans les têtes.

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