Revue de Presse

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Souterrains et eaux miraculeuses

L'Yonne Republicaine, édition du vendredi 23 juillet 2010.

Deuxième volet de notre série consacrée aux lieux et histoires insolites du Florentinois, tous les vendredis. Aujourd'hui, découverte des énigmes de Saint-Florentin.

Saint-Florentin est riche en anecdotes en tous genres », explique Francis Marquet.

Petit tour d'horizon des énigmes de la ville aux côtés du président de l'office de tourisme.

Le nom des habitants.

Les Florentinois étaient appelés « les ânes » parce qu'ils portaient leurs fardeaux sur le dos, transportant dans des hottes leurs productions maraîchères qu'ils emmenaient au marché de Saint-Florentin.

Des eaux miraculeuses.

« Pendant longtemps, les eaux de Saint-Florentin, ferrugineuses, furent considérées comme thérapeutiques. Il y a même eu un projet de réaliser une station thermale vers la Maladrerie », commente Francis Matquet. « Un médecin avait créé un centre de balnéothérapie avec les eaux début du XXe siècle, sur la route de Troyes. »

Les noms des rues.

À Saint-Florentin, chaque rue possède un nom qui fait sens et qui intrigue. « Les rues portent le nom d'un lieu-dit. » Dans la rue des Capucins, fut installé en 1620 un couvent des Capucins. Sous la chapelle a été enterré le premier historien de Saint-Florentin, un dénommé Moreau de la Plante », souligne Francis Marquet.

Une ville fortifiée avec des souterrains.

Un parfum de mystère plane sur la ville avec la présence de souterrains et de passages secrets. « À l'image des villes fortes, Saint-Florentin semble avoir fait converger ses galeries souterraines vers l'église. De nombreux passages existent encore aujourd'hui », note encore Francis Marquet.

Deux souterrains ont été découverts : le premier part des caves de la rue de la Terrasse pour se prolonger vers l'église, avec un boyau haut d'un mètre 50 et large d'un mètre. Le second part du prieuré. Plus dangereux, il s'oriente vers l'église et passe sous les anciens remparts à hauteur de la tour Brunehaut. « À cet endroit, les caves communiquaient entre elles et les sorties étaient dissimulées. On raconte que les moines du prieuré entraient en ville en empruntant ces passages lors des attaques. Mais également lorsque la tentation du bon vin se faisait trop forte. »

Chloé Chomouton

Pratique.

Prochain rendez-vous vendredi 30 juillet, pour découvrir d'autres mystères : ceux de la ville d'Avrolles.

Article mis en ligne le : 23 juillet 2010