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Gouffre de la Grande Craie – topographie et prospection

Article publié par B. BOUCHARD le mercredi 18 mai 2022.

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Nous nous retrouvons ce samedi après-midi, à la Grande Craie, au pied du petit gouffre qui s'ouvre au milieu du plateau; De nombreuses orchidées agrémentent ce terrain qui ressemble plus à un terrain vague qu'à autre chose. La cavité a fait l'objet d'une première visite le 12 novembre 2021. Pour commencer nous allons revoir les « fissures » qui se situent un peu plus au sud-ouest, et en mesurons la profondeur avec un laser-mètres. Celles-ci font au moins 7 m de profondeur. Un élargissement pour accéder au fond des ces diaclases est possible, mais cela demandera pas mal d'énergie !
Nous retournons au gouffre de la Grande Craie. Les pierres que nous avions placées par mesure de sécurité sont vite retirées et nous sommes 4 à nous faufiler dans ce trou étroit. Il fait une quinzaine de mètres de longueur, 7 m de profondeur, 40 cm de largeur pour une hauteur allant jusqu'à 6 m. Au fond, un talus glaiseux marque l'extrémité de la cavité. On y remarque du guano de chauves-souris en quantité inhabituelle ainsi qu'une colonie de chiroptères (plus d'une dizaine) que nous nous n'avons pas pu identifier. Les parois sont recouvertes de calcite et, sous les éboulis de l'entrée, on devine des stalagmites plus imposantes. Une désobstruction peut y être envisagée pour remonter les pierres qui semblent y avoir été jetées intentionnellement.
Après quelques mesures pour faire la topographie, nous remontons et décidons d'aller regarder de plus près les rochers qui se trouvent sous le plateau. Le suivi de ces petites falaises est rendu malaisé par une végétation abondante avec de nombreux arbres couchés, de grandes orties et de grandes et grosses lianes (plus de 8 cm de diamètre). Comme souvent dans cette partie du département, la roche est très fracturée et instable. Nous suivons deux lignes de rochers, de plusieurs mètres de haut et qui laissent entrevoir quelques fissures plus ou moins larges, parfois pénétrables sur quelques mètres mais sans grand intérêt.
Geoffrey nous abandonne vers 17h00 pour aller travailler.
Nous finissons par rebrousser chemin plus d'une heure plus tard, sans n'avoir rien découvert de très intéressant. L'autre côté de la vallée reste à parcourir.