Fosse Dionne
89418 - Tonnerre
telechargerTopographie - Développement : 370 m
- Dénivelé : - 70 m
Avertissement.

Les grottes et gouffres présentés sont parmi les plus importants du département de l'Yonne. Tous ont été déjà publiées dans diverses revues : Grottes et Gouffres de l'Yonne (1977), Crots de l'Yonne (1984) ou les bulletins Sous-le-Plancher (depuis 1986).

Si la publication sur ce site de l'une d'entre elles pose problème, nous vous remercions par avance de bien vouloir nous le signaler.

Nous rappelons que toutes ces cavités ne sont accessibles qu'à des personnes pratiquant la spéléologie régulièrement, ou, sinon, en étant encadré par des spéléologues : cette activité ne s'improvise pas, et nous serons heureux de vous conseiller.

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par le Spéléo Club de Chablis.

localisation
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Photographies Joël Enndewell

Historique

1908 : Camille Rouyer indique qu´une exploration par scaphandrier aurait été tentée.

1955 : En juin, des spéléologues parisiens, sous la direction de Guy De Lavaur, font les premières tentatives sérieuses d´exploration. Mais elles furent rapidement limitées par la visibilité réduite par l´argile en suspension.

1961 et 1962 : Les plongeurs de l´Ecole de plongée du Touring-Club de France (Troyes), explorent la cavité jusque vers -32 m.

1977 : Le Spéléo-Club de Dijon, puis la Société Dijonnaise de Plongée Souterraine, enfin le Spéléo-Club Universitaire de Paris-Sud tente de franchir l´étroiture terminale. Le Spéléo-Club de Dijon parvient à la dépasser et à remonter jusque vers -9 m.

1978 : Pierre Morel atteint -38 m et s´arrête à 180 m de l´entrée.

1979 : Le 1er décembre, Pierre Morel atteint la cote 280 m.
Le 2 décembre, Eric Le Guen secondé de son frère Francis, membre du Spéléo-Club de Paris, atteint la cote -61 m, à 360 m de l´entrée. L´exploration durera plus de trois heures en immersion totale.

1989 : P. Jolivet dépasse le terminus de Le Guen et atteint la cote -70 m, à 370 m de l´entrée.

1997 : Un effondrement se forme sur les Plateaux, à moins de trois kilomètres au sud de Tonnerre. Profitant d´un ruisseau se perdant au fond du trou, avec l´aide de la DIREN, le Spéléo-Club de Chablis déverse 1 kg de fluorescéine. Le colorant ressort 24 heures plus tard à la Fosse Dionne, montrant la relation entre ce nouveau gouffre et la résurgence.

2000 : Grâce à un financement exceptionnel du Conseil Général de l´Yonne, de la Ville de Tonnerre, de la Ligue Spéléologique de Bourgogne, du Comité Départemental de Spéléologie de l´Yonne et de la SARL Loisirs-en-Morvan, des travaux de désobstruction sont entrepris dans ce nouveau gouffre. Ils sont toujours en cours.

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Description

Source vauclusienne, aménagée en lavoir depuis 1758.
La galerie noyée, visible depuis la surface, s´enfonce à 45º jusqu´à la profondeur de 32 mètres. Une chatière de 0,80 m sur 0,40 m rend le passage dangereux.

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Géologie

Calcaire de l´étage Kimmeridgien inférieur.
Période du Malm, Système du Jurassique supérieur.
ère Mésozoïque, aussi connue sous le nom d´ère Secondaire.
-155 à -151 Millions d´années.

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Hydrologie - Climatologie

Les colorations effectuées sur les plateaux dans le triangle Ravières-Châtillon sur Seine-Source de la Seine ont permis de démontrer qu´une partie des eaux de la Fosse Dionne sont fournies par la Laigne qui se perd au niveau de Villaines en Duesmois dans le gouffre de la Garenne, soit à 43 km 500.
Le débit était, lors de la coloration de 600 l/s.
Par ailleurs, la coloration effectuée par le Spéléo Club de Chablis et la DIREN en 1997 a montré la relation entre le gouffre d´Athée et la résurgence

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Bibliographie

  • Grottes et Gouffres de l´Yonne, pages 266 à 271 - C. Chabert, G. Maingonat - 1977,
  • Crots de l´Yonne, pages 67 à 69 - Spéléo Club de Chablis - 1983,
  • Spelunca nº21, page 13 - 1986,
  • Spelunca nº31, page 54 - 1988,
  • Spelunca nº65, page 59 - 1997.

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