Classement des principaux sites :
par le Spéléo Club de Chablis.
SC Chablis - B. Bouchard
Au XIXè siècle, le creusement de puits a mis en évidence l'existence de deux cours d'eau souterrain dans le hameau de La Guinand, près de Sormery : les Puits Morissat et Morissat. Les explorations et études qui suivirent ont montré qu'il s'agissait de la même rivière souterraine.
Un tronçon de la rivière souterraine est découvert par Savinien Morissat en 1880 (puits Morissat), alors que le Puits Morissat est connu depuis 40 ans. En 1900, Baudin, du Service Chimique de l'Observatoire Municipal de Montsouris l'explore partiellement. En 1902, Max le Couppey de la Forest et Maxime Bourdon topographient la rivière souterraine du Puits Morissat sur 206 m.
En 1963 puis en 1974, le Spéléo-Club de Paris et le Spéléo-Club de Chablis topographient à nouveau la rivière. Enfin, au cours de l'année 1986, le Spéléo-Club Aubois plonge l'ensemble des siphons et refait intégralement la topographie. Le développement atteint 215 m.
Le parcours de la rivière souterraine ne présente pas de difficulté. La profondeur de l'eau n'excède jamais la hauteur de la cuisse. On se tient généralement debout, dans une galerie de largeur assez régulière, qui se maintient entre 1 et 2 m. L'amont, comme l'aval, butte sur des siphons, plongés en 1986. Malheureusement, leur exploration n'a pas permis de prolonger la cavité.
Vers l'aval, à 37 m du puits, on rencontre à droite un petit affluent long de 17,50 m, mais plus difficile à parcourir. Il se termine lui aussi sur un siphon.
Près du siphon aval, à gauche, un conduit fossile, exigu et en partie colmaté par l'argile, s'amorce. Là aussi, et malgré plusieurs tentatives de désobstruction, aucun prolongement n'a été découvert.
Cordes de 30 m ; sangles.
Craie à silex sénonienne
La rivière souterraine de La Guinand participe à l'alimentation des sources d'Armentières, situées au nord-est à plus d'une dizaine de kilomètres de là. Ces sources sont captées et l'eau est transportée jusqu Le parcours de la rivière souterraine ne présente pas de difficulté. La profondeur de l'eau n'excède jamais la hauteur de la cuisse. On se tient généralement debout, dans une galerie de largeur assez régulière, qui se maintient entre 1 et 2 m. L'amont, comme l'aval, buttent sur des siphons, plongés en 1986. Malheureusement, leur exploration n'a pas permis de prolonger la cavité.
Vers l'aval, à 37 m du puits, on rencontre à droite un petit affluent long de 17,50 m, mais plus difficile à parcourir. Il se termine lui aussi sur un siphon.
Près du siphon aval, à gauche, un conduit fossile, exigu et en partie colmaté par l'argile, s'amorce. Là aussi, et malgré plusieurs tentatives de désobstruction, aucun prolongement n'a été découvert.
- Grottes et Gouffres de l´Yonne, pages 254 à 259 - C. Chabert, G. Maingonat - 1977,