Revue de Presse

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Il s'accroche à toutes les ficelles

L'Yonne Republicaine, édition du dimanche 14 août 2011.

François Maure l'avoue volontiers lui-même, il est un peu « touche à tout ». À bientôt 50 ans, le gérant et propriétaire de la grotte de Champ-Retard, a vécu plus de vies qu'un chat.

« Je baignais déjà dans l'univers du plein air à l'âge d'un an », annonce-t-il en guise de préambule. Le gène lui a été transmis par son paternel. « J'aimais le camping, les randonnées, les feux de bois et dormir sous la tente », se souvient-il. À quatre ans, il découvre les sports d'hiver « Faire du ski si jeune, ce n'est pas commun pour un Tonnerrois » convient-il. À six ans, il déménage à Chambéry, et s'éprend de la montagne et de ses grands espaces. « On la vit, souffle-t-il. C'est un engagement total au contact de la nature. »

« Une autre aventure est arrivée »

À 18 ans, BEP d'électromécanicien en poche - « au cas où » -, il devient, tout naturellement pisteur secouriste. En 1987, une blessure au genou l'incite à prendre un nouveau tournant. Il suit l'une de ses conquêtes à Paris. Puis, « une autre aventure est arrivée par je ne sais quel processus ». Elle durera deux ans. Deux années à revêtir les habits de vendeur à la Samaritaine. Le sportif y acquiert « connaissance commerciale et technique », tout en se transformant en artificier durant son temps libre. Désireux d'« aller de l'avant », il s'installe à son compte dans son département natal. Le voilà « précurseur de la location de mur d'escalade ». Jusqu'à ce qu'il découvre les grottes de Coutarnoux en 2003. Encore une fois, le Tonnerrois fera fi des « t'es complètement fou », « t'as pas un rond », « tu te rends pas compte », lancés par ses proches. « Ma vie a toujours été faite de rebondissements », se justifie-t-il. Le site accueille aujourd'hui plus de 6.000 personnes par an.

Devauchelle

Article mis en ligne le : 14 août 2011