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Il y a longtemps (40 ans environ) que j'avais entendu parler du captage de Plessis-Saint-Jean avec ses galeries et puits, mais sans beaucoup d'autres informations. Celui a fait l'objet de travaux à plusieurs reprises (1924, 1956, 1960, 1964).
Science Environnement contacte le CDS pour réaliser une reconnaissance dans le captage, suite à une demande de l'hydrogéologue agrée qui est en charge de la définition du périmètre de protection. C'est pourquoi nous nous retrouvons ce dimanche matin, à 5, dans le but de faire un premier état des lieux et voir d'éventuels infiltrations d'eau. Le puits est maçonné de briques et diverses accroches en fer retiennent les tuyaux. Celles-ci sont très oxydées par la rouille et le premier cède sous les pieds de Loïc. La descente demandera beaucoup d'attention. Le puits, profond de 50 m, recoupe plusieurs galeries dont certaines sont bouchés et murés par des déblais. Loïc s'arrête à l'avant dernière galerie (celle du fond étant noyée) vers -38 m, Bruno et Fredy visite l'étage tout juste supérieur, vers -30 m. Ils sont rejoints par Mélanie et Thierry. Le sol montre des traces de remontées d'eau avec la présence de glaise et d'un sol couvert d'une argile craquelée : cela donne un très bel aspect à la galerie. Un premier puits barre la route mais il est facilement franchi. Loïc se trouve juste en-dessous. Quarante mètres plus loin, un second puits ne peut être franchi ni descendu sans être équipé. En face, on distingue la galerie qui se prolonge et un filet d'eau s'en échappe pour s'écouler au fond du puits. Au plafond, une cheminée remonte : il s'agit d'un ancien puits remontant jusqu'à la surface mais dont on ne trouve pas trace à l'extérieur.
Il reste à faire l'exploration complète du captage et sa topographie, et revenir en période sèche pour voir ce qu'il en est des écoulements d'eau observés.
Une fois ressorti et le matériel rangé, nous profitons d'une accalmie en ce dimanche frais et maussade pour pique-niquer.
Très chouette sortie.