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Grotte de la Roche Godin et prospection

Article publié par B. BOUCHARD le lundi 05 juin 2017.

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La grotte de la Roche Godin est une petite grotte qui, malgré ses dimensions et son exploration sans difficulté, n'a jamais été inventoriée par qui que ce soit, et que j'ai découvert totalement par hasard au cours de cette prospection. Quelques traces à l'intérieur montrent qu'elle est connue des gens du coin.
La Roche Godin est une masse rocheuse qui domine l'ancienne RN6, en face du pont qui permet de rejoindre Saint-Moré. Une statue de la vierge domine l'ensemble, qui ne passe pas inaperçu !
C'est en parcourant d'est en ouest la rive gauche de la vallée de Précy, située juste à l'est de Nailly (près de Saint-Moré), que je rejoins la roche Godin et la statue de la vierge. De ce promontoire, le paysage est plaisant, englobant la vallée de la Cure, de la Côte de Char (où s'ouvre les grottes de Saint-Moré) à Voutenay-sur-Cure. En se faufilant dans des sentiers qui marquent le passage de quelques bêtes, il est possible de descendre en contrebas et de suivre assez facilement la première ligne de falaise. Très rapidement, caché par des arbustes, on découvre la grotte : il s'agit d'un porche large de 0,80 m et haut de 3 m. Impossible de rater cette cavité ! L'entrée, longue de 5 m, donne sur un petit rétrécissement qu'il faut franchir à quatre pattes et en se hissant sur 1 m. Derrière, une petite salle haute de 2 m et longue de près de 3 m donne sur un nouveau rétrécissement. Au-delà se trouve une nouvelle et dernière salle, longue de 2 m et haute de 70 cm. Longue de 12 m, la cavité est très facile à parcourir et il est étonnant qu'elle n'ait jamais été signalée jusqu'à ce jour.
Une fois la topographie terminée, je reprends la prospection de cette zone. Un peu plus loin, se trouve une baume longue de 5 m et profonde de 2 m pour une hauteur de 1 m. Dans un autre endroit, se trouve un renfoncement de quelques mètres de profondeur. Plus bas, dans les autres lignes de falaises, il n'y a rien de particulier à retenir.
Je repars pour parcourir le vau Guiot, où les affleurements rocheux sont nombreux. Quelques boyaux sont aperçus mais leur avenir semble limité.